TaiJiQuan (ou Tai Chi Chuan)

La dénomination diffère, notamment selon les interprétations phonétiques des idéogrammes chinois employés, mais ce sont surtout les approches qui varient : voici la nôtre !

Maître Jean-Jaques Galinier
Maître chinois Ding Dahong

Le TaiJiQuan est un art martial chinois séculaire, qui vise à mobiliser l'énergie du corps (Qi ou chi) et de ce qui l'environne pour faire face à toutes les sollicitations. Art de l'enracinement et du relâchement, le TaiJiQuan est une pratique «interne» d'une grande efficacité, qui l'oppose en apparence aux arts martiaux «externes» comme le karaté ou la boxe Shaolin.

C'est cette dimension «interne» du TaiJiQuan qui en fait, en dépassant l'aspect martial, une pratique d'équilibre physique bénéfique pour la santé et accessible à tous les âges de la vie ; une pratique assidue permet, comme pour la plupart des sports, d'améliorer la condition physique, parfois de façon spectaculaire.

L'entraînement régulier, basé sur la répétition de postures et de mouvements, permet l'apprentissage et l'approfondissement d'enchaînements ou «formes» qui peuvent s'exécuter à mains nues ou avec des armes de toutes sortes : épées, sabres, poignards, éventails, lances...

Au fil du temps, plusieurs styles et écoles ont émergé, parmi lesquelles on distingue notamment le style Chen, plus «proche des origines» du TaiJi mais aussi plus athlétique, et le style Yang, plus tardif mais non moins efficace, et dont la pratique est moins difficile à aborder sur le plan physique.

L'enseignement du TaiJiQuan reprend celui de Maître Jean-Jaques Galinier, lui-même disciple du Maître chinois Ding Dahong.

Dans l'immédiat, le seul style proposé à l'enseignement par notre club est le style Yang.

La forme Yang à main nues comporte 108 mouvements, divisés en 3 parties : l'apprentissage de chacune d'entre elles nécessite en moyenne un an

Les séances comprennent un temps d'échauffement et d'entraînement aux mouvements de base (Ji Ben Gong), un temps d'apprentissage de l'enchaînement, avec des tests d'application martiale - non violents - qui permettent notamment de vérifier la justesse des postures et des mouvements, et des éducatifs en face à face sous forme de «poussée des mains» (Tui Shou).

L'enseignement est dispensé par Dany Socirat, titulaire d’un DEJEPS.

Après avoir rencontrée Jean Jacques Galinier en 1991, tous les deux enseignants au Shaoling à Toulouse, elle entreprend l’étude du Taichi Chuan  en 2005,  l’apprentissage de la forme Yang, 

Dany est assistée de Dominique Marcou, toutes les deux sont membres de l'école Fa TaJi.

Chaque année, un ou deux stages sont animés sur Blagnac par Jean-Jacques Galinier ; par ailleurs, les pratiquant du Cercle Aikido-Taichi Chuan Gratentour ont également accès à l'ensemble des stages organisés par l'AMBC / école Fa TaiJi, dirigée par J.J. Galinier, ainsi que par les différents clubs qui en dépendent.

 

 

L'aikido

Origine de l'aikido

O'SenseiL’Aïkido a été fondé par Morihei Ueshiba.

Né le 14 décembre 1883, il était de faible constitution, souvent malade et très nerveux. Dès son plus jeune âge, il fut fortement attiré par la religion. Ses parents l’encouragèrent à poursuivre des activités physiques, tels que le Sumo et la natation afin d’équilibrer cette tendance. A vingt ans, il se rend à Tokyo et passe ses soirées à étudier les anciennes techniques de Ju-Jitsu, en particulier celle de l’École Kito, sous la direction du Maître Tozawa. Parallèlement, il pratique le Ken-Jutsu (sabre) dans un dojo de Shinkage Ryu (Ecole Shinkage).

Après être tombé malade, il décide de se forger un corps neuf et solide. Il s’astreint à un entraînement dur et progressif basé sur la condition physique et la force pure. Bien que de petite taille (1,54 m), il était beaucoup plus fort que la moyenne. Mais, la seule force physique ne le satisfaisant pas, il se rendit à Sakai, afin d’y étudier le sabre de l’Ecole Yagyu sous la conduite de Maître Nakaï.

En 1903, Maître Ueshiba s’engage dans l’armée. Très vite, il devint le premier en tous genres d’exercices et plus particulièrement en Juken-Jutsu (combat à la baïonnette).

En février 1915, au cours d’un voyage il rencontre le grand Maître de l’Ecole Daïto : Sokaku Takeda. Ce dernier décida de lui enseigner les techniques secrètes de Daitoryu. Dès son retour, il ouvre un dojo et invite le Maître Takeda. Il lui construit une maison et s’occupe totalement de lui.

En novembre 1919, il rencontre un grand Maître mystique doué de rares pouvoirs spirituels : Wanisaburo Deguchi. Pour lui, cette rencontre fut capitale car il avait conscience que s’il maîtrisait la force et la technique, son énergie spirituelle restait fragile et chancelante à la moindre épreuve psychologique.

Très peiné par la disparition de son père, survenue le 2 janvier 1920, Maître Ueshiba passa quelques mois à méditer puis il décida de s’installer à Ayabe, dans le temple de l’Omoto-Kyo, afin d’étudier sous la direction de Wanisaburo Deguchi. Ce dernier, pacifiste convaincu, quitte le Japon le 13 février 1924, avec quelques disciples dont Maître Morihei Ueshiba, avec l’intention de bâtir en Mongolie, où s’affrontaient les armées chinoises et japonaises, un Royaume de la Paix. Ils échouèrent dans leur tentative et furent prisonniers des armées chinoises pendant plusieurs mois.

De retour au Japon, Maître Ueshiba reprit avec encore plus d’intensité qu’auparavant ses recherches sur le Budo et sa vie d’ascétisme.

C’est à cette époque qu’il comprit que le vrai Budo n’est pas de vaincre un adversaire par la force mais de garder la paix en ce monde, d’accepter et de favoriser l’épanouissement de tous les êtres. Si la recherche spirituelle est présente dans tous les arts martiaux japonais, jamais personne ne l’avait approfondie jusqu’à englober en son sein l’amour de l’humanité.

C’est de toutes ces rencontres et expériences techniques ou philosophiques que naîtra l’Aïkido en 1925.

Dès 1926, le nom de Ueshiba commençait à être connu et d’éminents Budokas ainsi que d’importantes personnalités du monde politique ou militaire lui rendirent visite.

Il s’installa en avril 1931 à Wakamatsu-cho, un quartier de Tokyo, dans un dojo nouvellement construit qui prit le nom de Kobukan.

Pendant les années de guerre, Maître Ueshiba se retira à Iwama, à 120 kilomètres de Tokyo, où se trouve actuellement le sanctuaire de l’Aïkido (Aïki Jinja).

En 1946, les Américains ayant interdit la pratique de tous les arts martiaux au Japon, le dojo de Tokyo fut fermé jusqu’en 1948, date à laquelle il prit le nom d’Aïkikaï.

L’Aïkido fut le premier art martial qui reçut l’autorisation de reprendre la pratique en raison de sa tendance pacifiste.

Dès lors, le nombre des élèves ne fit qu’augmenter, et c’est à cette époque que naquit vraiment la forme moderne de l’Aïkido.

Dans les années 50 et 60, Maître Ueshiba laissera de plus en plus le soin de l’enseignement à ses meilleurs disciples qui créérent de nombreux dojos de par le Japon ou émigrèrent à l’étranger, ainsi qu’à son fils, Kisshomaru Ueshiba qui, en 1967, devient Directeur Général de la Fondation Aïkikaï.

Lorsque le vénérable Maître s’éteignit le 26 avril 1969, l’Aïkido s’était répandu à travers le monde et était pratiqué par des centaines de milliers de personnes sur les cinq continents.

Développement de l'aikido en France.

La France est le pays au monde où l’Aïkido est le plus implanté.

Il y a été pour la première fois présenté en 1951 par Maître Minoru Mochizuki et s’est dans un premier temps, développé grâce aux professeurs de Judo, fortement intéressés par cette nouvelle discipline.

Rapidement toutefois l’Aïkido prit son autonomie en bénéficiant de l’enseignement des délégués successifs de l’Aïkikaï que furent Maîtres Abe, Noro, Nakazono et Tamura, puis de professeurs français, eux-mêmes formés au Japon.

Le développement de la discipline a été continu depuis lors et s’est effectué dans un cadre fédéral qui n’a cessé d’évoluer pour s’adapter au mieux à une réalité en plein devenir.

Aujourd’hui, la F.F.A.A.A. fondée en 1983, agréée par Jeunesse et Sports, membre de la Fédération Internationale d’Aïkido, compte environ 800 clubs et 25 000 pratiquants.

L'enseignante

Dany SOCIRAT

5éme DAN AÏKIDO             

Responsable commission nationale Aïki Juniors  et au sein de la Ligue Midi-Pyrénées

Trésorière CODEP 31

Juge Régional

 

BE 1/DEJEPS
Ces diplômes regroupent l'enseignement de l'aïkido et des arts martiaux affinitaires comme le Taichi chuan.

Elle est enseignante depuis 20 ans en Aïkido et depuis 8 ans en Taïchi-chuan auprès des clubs sportifs et aussi auprès de structures sociales.

 

Horaires

Aïkido

Tous les cours d'Aïkido ont lieu au dojo de Gratentour, à la salle des sports du Séquestre.

Adultes et adolescents, à partir de 14 ans

  • Le lundi de 19h30 à 21h30 (cours d'armes en 1ère heure)
  • Le jeudi de 19h15 à 20h15 
  • Le samedi de 10h30 à 12h00 

Enfants  de 7 ans à 13 ans

  • Le jeudi de 18h15 à 19h15

Taïchi Chuan

  • Le mercredi de 9h30 à 10h30 (salle de danse à côté du stade)
  • Le jeudi de 18h à 19h (au Séquestre, salle de Musculation)

 

Qi Gong

  • Le lundi de 18h15 à 19h15 (au Séquestre, au Dojo)
  • Le mercredi de 10h40 à 11h40 (salle de danse à côté du stade)